A Matter of Scale
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I’m Peter Neill, Director of the World Ocean Observatory.
So often the ocean problems we address are matters of scale. As the world population has grown, as the demand for food has increased, and as science and technology have evolved new and more efficient ways to harvest, our natural ocean systems have been exploited at every increasing scale through industrial agriculture, resource extraction, and fishing. No place is protected from the relentless independent and unregulated consumption of such resources where we can know that soon there will be no more.
The statistics for fishing have been often cited here – the pursuit of individual species almost to extinction, the collapse of vast stocks, the mechanized efficiency of boats and gear that can sweep an ocean floor and water column of all marine life. The taking is so simple, direct, and complete; if only the solutions were as simple, as direct, and as complete.
Dr. Daniel Pauly heads the Sea Around Us Project, based at the Fisheries Centre, at the University of British Columbia in Vancouver, Canada. Dr. Pauly has been a leader in conceptualizing and co-developing software that’s used by ocean experts throughout the world. At the Sea Around Us and in his other work, he has developed new ways to view complex ocean data, work that includes the Eco system modeling software suite; an online encyclopedia of fishes; and, increasingly, the quantitative results of the Sea Around Us Project. Dr. Pauly has not been the only serious scientific voice sounding the alarm about the future of fishing as a global source of protein, but he has been one of the most effective. I heard him present recently and suggest what might be a very simple management plan that would solve the problem through an economically compelling adjustment of scale.
The statistical distinction drawn was between large and small scale fishing as follows: 1) governments subsidize large scale fishing at 25-30 billion US dollars, while small scale subsidies are 5-7 billion; 2) large scale represents about 500,000 jobs, small scale 12 million jobs; 3) large scale fuel used per ton of fish for human consumption is 20 tons, small scale 5 tons; 4) large scale annual catch for industrial reduction to fish meal and oil is 25 million tons, small scale almost none; 5) annual large scale catch discarded at sea 25 million tons, small scale 500,000 pounds; and 6) annual large scale landing for human consumption 40 million tons, small scale 30 million tons.
What these statistics show is that small scale fishing harvests an am ount equal to three quarters of the large scale catch, employs more than ten times the fishers, consumes about 25% of the fuel, and throws back less than 3% as discarded waste. Only in the use of a majority of its catch for industrial use does the large scale fishery make any sense, but it makes no sense at all if that use depletes the existing supply.
Studies have indicated the remarkable power of marine species to renew if they are left alone for relatively short periods of time. Other factors pertain here of course, the impact of chemical pollution or ocean acidification on the overall health of the marine food chain, but the suggestion remains that if we were to declare a moratorium on industrial scale fisheries for a term of five years say, we would maintain most of today’s fishing related employment, produce most of the catch that today reaches market for human consumption, reduce fuel costs dramatically, reduce subsidies even more dramatically, and otherwise invest in the future of the industry through its return to health, diversity, and sustainable future supply.
Who loses? The fishmeal interests lose, but can adapt through aquaculture, a faster growing, more practical source of supply. The fertilizer interests lose, but they can pursue alternative, organic supply. The industrial fishing corporations lose, but only for the short term, with the prospect of more consistent return once the stocks recover and stabilize in the future.
But who wins? We all do. By limiting scale, we increase the efficiency and value of the global fishing enterprise, a reverse investment that generates greater return through savings, pricing, removal of public subsidy, continuity of work for a large majority of fishers, guaranteed supply over time, and the health of the communities where both fishers and consumers live.
We will discuss these issues, and more, in future editions of World Ocean Radio.
As the world population has grown, the demand for food has increased, technologies for more efficient harvest have evolved, and our natural systems have been exploited at ever-increasing scale. In this episode of World Ocean Radio, host Peter Neill will present a recent suggestion by Dr. Daniel Pauly of the Sea Around Us Project which outlines a simple management plan that would solve the problem through an economic adjustment of scale.
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French
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La plupart du temps, les problèmes marins que nous prenons en charge sont des problèmes d’échelle. Avec la croissance de la population mondiale, l’augmentation des besoins en nourriture et avec le développement de nouvelles techniques de récoltes grâce aux avancées scientifiques et technologiques, nos systèmes marins naturels ont été exploités à toutes les échelles via l’agriculture industrielle, l’extraction des ressources et la pêche. Aucun lieu n’est protégé de la consommation implacable et non régulée de ces ressources qui, nous le savons déjà, disparaîtrons bientôt.
Les statistiques de pêche ont été souvent citées sur Radio World Ocean : la poursuite d’espèces particulières jusqu’à leur extinction, l’effondrement de stocks immenses, l’efficacité mécanique des bateaux et autres engins qui peuvent vider les fonds marins et les colonnes d’eau de toutes vies marines. Les prises sont tellement aisées, directes, et totales; si seulement les solutions étaient tout aussi aisées, directes et totales.
Dr. Daniel Pauly dirige le projet Sea Around US, basé au centre de pêche de l’université de British Columbia à Vancouver, Canada. Dr. Pauly a été un leader dans la conceptualisation et le co-développement de logiciels utilisés par des experts océanographiques de par le monde. Durant Sea Around US et lors de de ses autres travaux, Dr. Pauly a développé de nouvelles manières de visualiser les données marines complexes ; des travaux qui incluent des logiciels intégrés de modélisation des écosystèmes, une encyclopédie en ligne sur les poissons et l’augmentation des résultats quantitatifs du projet Sea Around US. Dr. Pauly n’est pas le seul scientifique sérieux qui sonne la sirène d’alarme concernant le futur de la pêche en tant que source de protéine principale mais il fait partie des plus efficaces. J’ai récemment entendu l’une de ses conférences où il suggérait un plan de gestion très simple qui pourrait résoudre le problème grâce à un ajustement d’échelle économiquement avantageux.
Les statistiques citées ci-après comparaient la pêche à grande et celle à petite échelle : 1) les gouvernements subventionnent la pêche à grande échelle à la hauteur de 25 à 30 milliards de dollars US tandis que la pêche à petite échelle reçoit de 5 à 7 milliards ; 2) la pêche à grande échelle représente environ 500.000 emplois, celle à petite échelle 12 millions d’emplois ; 3) la pêche à grande échelle utilise 20 tonnes de carburant par tonne de poissons destinés à la consommation humaine, la pêche à petite échelle 5 tonnes ; 4) 25 millions de tonnes provenant de la pêche à grande échelle sont destinées annuellement à la fabrication d’huile et de nourriture pour poissons, presque aucune prise de la pêche à petite échelle ont un tel usage ; 5) la pêche à grande rejette annuellement 25 millions de tonnes de poissons à la mer, celle à petite échelle en rejette 250 tonnes ; 6) la pêche à grande échelle fournit annuellement 40 millions de tonnes pour la consommation humaine, celle à petite échelle 30 millions de tonnes.
Ces statistiques montrent que la pêche à petite échelle rapporte une quantité égale au 3/4 à celle de la pêche à grande échelle, emploie plus de 10 fois plus de pêcheurs, consomme 25 pourcents du carburant destiné à la pêche en général et rejette moins de 3 % de ses prises à la mer. La pêche à grande échelle semble utile uniquement pour la partie de sa production destinée à l’usage industriel mais en aucun cas cela ne justifie de réduire les stocks existants.Les études ont indiqué que les espèces marines ont une capacité de renouvellement incroyable si elles sont laissées en paix durant une période relativement courte. Bien sûr d’autres facteurs influent sur le bien-être général des océans tels que l’impact de la pollution chimique ou l’acidification des océans, mais les suggestions demeurent les suivantes ; si nous déclarons un moratoire sur la pêche à l’échelle industrielle durant 5 ans, nous maintiendrons alors la plupart des emplois actuels liés à la pêche, produirons la plupart du stock destiné à la consommation humaine, réduirons considérablement les coûts en carburant, diminueront les subventions de manière encore plus spectaculaire et investirons dans le futur de la pêche pour voir le retour d’un approvisionnement sain, diversifié et durable.
Qui est perdant ? Les compagnies d’aliments pour poissons sont perdantes mais elles peuvent s’adapter grâce à l’aquaculture, une croissance plus rapide, des sources d’approvisionnements plus pratiques ; les compagnies de fertilisants sont perdantes mais elles peuvent trouver des alternatives, des approvisionnements organiques ; les entreprises de pêche industrielle sont perdantes mais uniquement sur le court terme avec la perspective d’un retour futur plus important une fois que les stocks seront renouvelés et stabilisés.
Mais qui est gagnant? Nous le sommes tous. En limitant les échelles, nous augmentons l’efficacité et la valeur globale des entreprises de pêche, un investissement inversé qui génère des bénéfices plus importantes via les épargnes, les prix, la suppression des subventions publiques, la continuité de l’emploi pour une grande majorité des pêcheurs, un approvisionnement garanti dans la durée et le bien-être des communautés abritant les pêcheurs comme les consommateurs.
Nous aborderons ces problèmes et d’autres encore dans les prochaines éditions de Radio World Ocean.
Avec la croissance de la population mondiale, la demande en nourriture a augmenté, les technologies pour des récoltes plus efficaces ont évolué et nos systèmes naturels ont été exploités à des échelles de plus en plus importantes. Dans cet épisode de World Ocean Radio, nous présentons une suggestion récente de Dr. Daniel Pauly de Sea Around Us Project qui souligne un plan de gestion simple qui résoudrait le problème via un ajustement économique des échelles.
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Mandarin
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经常我们所要解决的海洋问题是规模的问题。随着世界人口的增长,对粮食需求的增加,以及科技的逐步发展带来了新的且更有效的捕获方式,人们通过工业化农业、资源开采和渔业捕捞使得我们的天然的海洋系统遭到程度日益加剧的开发。没有地方能幸免于对这类资源无情的、独立的且不受管制的消耗,即使我们知道很快这类资源将消失殆尽。
世界海洋电台(World Ocean Radio)经常引用到渔业数据:过度捕捞使个别物种几乎灭绝、大鱼群消失、高效率的机械化船只和装备能清扫海底和所有海洋生物生存的水层。这一捕捞是如此的简单、直接和彻底,而解决办法却远非这样简单、直接和彻底。
丹尼尔·保利(Daniel Pauly)博士是我们周围的海洋项目的负责人,该项目位于加拿大温哥华的英属哥伦比亚大学的渔业中心。一直以来丹保利博士就作为概念化和合作开发软件的领导者,这一软件被全世界的海洋专家使用。在我们周围的海洋项目和他其他的成果中,保利博士已经开发出了多种观看复杂海洋数据的新方法。这些成果包括生态系统模拟软件、鱼类的网络百科全书,以及越来越多的我们周围的海洋项目的定量结果。保利博士不仅是唯一一位对作为全球蛋白质来源的渔业的未来发出严肃警报的人士,也是做的最有效的一位。我最近听到他所提出的通过在经济方面对“规模”做出令人信服的调节的建议,这样一种简单的管理计划可以解决现有的问题。
在大规模和小规模渔业之间所得到的数据差别如下:1)政府对大规模渔业给予25-30亿美元的拨款,而小规模渔业只有5-7亿美元;2)大规模渔业提供了大约50万个工作岗位,小规模渔业为1200万个工作岗位;3)大规模渔业捕获每吨鱼人类消耗的燃料为20吨,小规模为5吨;4)大规模渔业每年捕捞2500万吨,用于工业还原鱼粉和鱼油,而小规模渔业几乎没有;5)每年大规模渔业丢弃在海洋中2500万吨,小规模渔业为50万磅;6)每年大规模渔业上岸过程中,人类消耗4000万吨,小规模渔业为3000万吨。
这些数据表明小规模渔业能捕捞大规模渔业四分之三的数量,雇佣十倍的捕鱼人,消耗25%的燃料,丢弃少于3%的废物。只有在工业用途上比不上大规模渔业,但是如果这种用途耗尽了现有的供给,就没有任何意义。
研究已经表明只要在相对较短的时间内不打扰它们,海洋物种具有极其强大的更新能力。当然还有其他有关因素,如化学污染或者海洋酸化对海洋食物链全面健康的影响。但是建议依然是,如果我们对产业化规模渔业宣布暂停一段时期,比如五年,我们可以保持住大部分今天渔业相关的工作,产出市场上供人类食用的大部分食物,大大减少燃料成本以及更显著的减少政府补助,或者也可以对行业未来投资,这一投资回报体现在健康、多样性和未来可持续供给上。
谁是输家?鱼粉利益相关者是输家,但是可以通过水产养殖来弥补,水产养殖生产期更快、是更实际的供应来源;肥料利益相关者是输家,但是他们可以寻求替代品——有机肥;渔业公司是输家,但只是短期的,只要鱼群恢复、稳定,将来他们会有稳定的回报。
谁是赢家?我们都是赢家。通过限制规模,我们将增加全球渔业事业的效率和价值。这一投资会产生更大的回报,体现在成本节省、价格、无需公共补贴、大部分捕鱼者可以连续工作、长期有保证的供给,以及捕鱼人和消费者所在社会的健康。
我们将在世界海洋电台以后的节目中讨论这些问题及更多问题。
随着世界人口的增长,人类对食物需求的增加,科技的发展带来了更高效的农业收割方式,我们的自然系统长期以来遭到了前所未有的大规模开发利用。在本期世界海洋电台节目中,我们为您呈现来自我们周围的海洋项目组的丹尼尔·保利博士对于这一问题的最新建议,丹尼尔博士概括了一个简单的管理计划,该计划可以通过经济规模调整解决这一问题。
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Muy a menudo los problemas del océano que abordamos son cuestiones de escala. A medida que la población mundial ha crecido, y la demanda de alimentos ha aumentado, y a medida que la ciencia y la tecnología han desarrollado nuevas y más eficientes formas de cosechar, nuestros sistemas naturales del océano han sido explotados a una escala cada vez mayor a través de la agricultura industrial, la extracción de recursos, y la pesca. Ningún lugar está protegido del incesante consumo independiente y no reglamentado de dichos recursos en el que podemos saber que pronto no habrá más.
Las estadísticas para pesca se han citado a menudo en la Radio Mundial del Océano: la búsqueda de especies individuales hasta casi la extinción, el colapso de grandes reservas, la eficiencia mecanizada de embarcaciones y artes de pesca que pueden barrer un suelo marino y la columna de agua de toda forma de vida marina. Tomar es tan simple, directo y completo; si sólo las soluciones fueran tan simples, tan directas y tan completas.
Dr. Daniel Pauly encabeza el proyecto Sea Around Us, con sede en el Centro de Pesquerías de la Universidad de British Columbia en Vancouver, Canadá. Dr. Pauly ha sido un líder en la conceptualización y el desarrollo conjunto de software que se utiliza por los expertos del océano de todo el mundo. En el Sea Around Us y en su otro trabajo, el Dr. Pauly ha desarrollado nuevas formas de ver los datos oceánicos complejos, trabajo que incluye la suite de software de modelado de ecosistemas; una enciclopedia en línea de los peces; y, cada vez más, los resultados cuantitativos del proyecto Sea Around Us. Dr. Pauly no ha sido la única voz científica seria en dar la voz de alarma sobre el futuro de la pesca como fuente mundial de proteína, pero él ha sido uno de los más eficaces. Le oí presentar recientemente y el sugirió lo que podría ser un plan de manejo muy sencillo que resolvería el problema a través de un ajuste económico de escala.
La distinción estadística elaborada fue entre la pesca a pequeña y gran escala de la siguiente manera: 1) los gobiernos subsidian la pesca a gran escala con 25-30 millones de dólares, mientras que los subsidios para la pequeña escala serán de 5-7 billones; 2) la gran escala representa alrededor de 500.000 puestos de trabajo, la pequeña escala 12 millones de puestos de trabajo; 3) el combustible utilizado a gran escala por tonelada de pescado para consumo humano es de 20 toneladas, a pequeña escala 5 toneladas; 4) la captura anual a gran escala para la reducción industrial para harina de pescado y aceite es de 25 millones de toneladas, a pequeña escala casi ninguna; 5) la captura anual a gran escala devueltas al mar es de 25 millones de toneladas, a pequeña escala 500.000 libras; y 6) para el consumo humano anual a gran escala son 40 millones de toneladas, y a pequeña escala 30 millones de toneladas.
Lo que estas estadísticas demuestran es que la pesca a pequeña escala equivale a tres cuartas partes de la captura a gran escala, emplea diez veces más pescadores, consume alrededor del 25 por ciento del combustible, y desecha menos del 3 por ciento de los residuos. La pesca a gran escala tiene sentido sólo con el uso de la mayoría de sus capturas para uso industrial, pero no tiene ningún sentido en absoluto si ese uso agota la oferta existente.
Los estudios han indicado el notable poder de las especies marinas de renovarse si son dejadas en paz por períodos de tiempo relativamente cortos. Otros factores son, por supuesto, el impacto de la contaminación química o acidificación de los océanos sobre la salud general de la cadena alimentaria marina, pero la sugerencia es que si fuéramos a declarar una moratoria de la pesca a escala industrial, por un período de cinco años, por ejemplo, mantendríamos la mayor parte del empleo relacionado con la pesca de hoy, produciríamos la mayor parte de la captura que hoy llega a mercado para el consumo humano, reduciríamos los costes de combustible de manera espectacular, reduciríamos los subsidios aún más dramáticamente, e invertiríamos en el futuro de la industria devolviéndole la salud, la diversidad y el suministro futuro sostenible.
¿Quién pierde? Los intereses de la harina de pescado, pero se pueden adaptar a través de la acuicultura, un crecimiento más rápido, una fuente más práctica de la oferta; los intereses de los fertilizantes, pero pueden buscar una fuente orgánica alternativa; las empresas pesqueras industriales pierden también, pero sólo a corto plazo, con la perspectiva de rentabilidad más consistente una vez que los peces se recuperen y se estabilicen en el futuro.
Pero, ¿quién gana? Todos lo hacemos. Al limitar la escala, aumentamos la eficiencia y el valor de la empresa pesquera mundial, una inversión en sentido contrario que genera mayor rentabilidad a través del ahorro, la fijación de precios, la eliminación de subsidios públicos, la continuidad del trabajo para la gran mayoría de los pescadores, la garantía de suministro a través del tiempo, y la salud de las comunidades donde viven los pescadores y consumidores.
Vamos a hablar de estos temas, y más, en futuras ediciones de la Radio Mundial de los Océanos.
A medida que la población mundial ha crecido, la demanda de alimentos ha aumentado, las tecnologías para una cosecha más eficiente han evolucionado, y nuestros sistemas naturales han sido explotados a una escala cada vez mayor. En este episodio de la Radio Océano del Mundo presentamos la reciente sugerencia del Dr. Daniel Pauly del proyecto Sea Around Us que esboza un plan simple para resolver el problema a través de un ajuste económico de escala.
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Muy a menudo los problemas del océano que abordamos son cuestiones de escala. A medida que la población mundial ha crecido, y la demanda de alimentos ha aumentado, y a medida que la ciencia y la tecnología han desarrollado nuevas y más eficientes formas de cosechar, nuestros sistemas naturales del océano han sido explotados a una escala cada vez mayor a través de la agricultura industrial, la extracción de recursos, y la pesca. Ningún lugar está protegido del incesante consumo independiente y no reglamentado de dichos recursos en el que podemos saber que pronto no habrá más.
Las estadísticas para pesca se han citado a menudo en la Radio Mundial del Océano: la búsqueda de especies individuales hasta casi la extinción, el colapso de grandes reservas, la eficiencia mecanizada de embarcaciones y artes de pesca que pueden barrer un suelo marino y la columna de agua de toda forma de vida marina. Tomar es tan simple, directo y completo; si sólo las soluciones fueran tan simples, tan directas y tan completas.
Dr. Daniel Pauly encabeza el proyecto Sea Around Us, con sede en el Centro de Pesquerías de la Universidad de British Columbia en Vancouver, Canadá. Dr. Pauly ha sido un líder en la conceptualización y el desarrollo conjunto de software que se utiliza por los expertos del océano de todo el mundo. En el Sea Around Us y en su otro trabajo, el Dr. Pauly ha desarrollado nuevas formas de ver los datos oceánicos complejos, trabajo que incluye la suite de software de modelado de ecosistemas; una enciclopedia en línea de los peces; y, cada vez más, los resultados cuantitativos del proyecto Sea Around Us. Dr. Pauly no ha sido la única voz científica seria en dar la voz de alarma sobre el futuro de la pesca como fuente mundial de proteína, pero él ha sido uno de los más eficaces. Le oí presentar recientemente y el sugirió lo que podría ser un plan de manejo muy sencillo que resolvería el problema a través de un ajuste económico de escala.
La distinción estadística elaborada fue entre la pesca a pequeña y gran escala de la siguiente manera: 1) los gobiernos subsidian la pesca a gran escala con 25-30 millones de dólares, mientras que los subsidios para la pequeña escala serán de 5-7 billones; 2) la gran escala representa alrededor de 500.000 puestos de trabajo, la pequeña escala 12 millones de puestos de trabajo; 3) el combustible utilizado a gran escala por tonelada de pescado para consumo humano es de 20 toneladas, a pequeña escala 5 toneladas; 4) la captura anual a gran escala para la reducción industrial para harina de pescado y aceite es de 25 millones de toneladas, a pequeña escala casi ninguna; 5) la captura anual a gran escala devueltas al mar es de 25 millones de toneladas, a pequeña escala 500.000 libras; y 6) para el consumo humano anual a gran escala son 40 millones de toneladas, y a pequeña escala 30 millones de toneladas.
Lo que estas estadísticas demuestran es que la pesca a pequeña escala equivale a tres cuartas partes de la captura a gran escala, emplea diez veces más pescadores, consume alrededor del 25 por ciento del combustible, y desecha menos del 3 por ciento de los residuos. La pesca a gran escala tiene sentido sólo con el uso de la mayoría de sus capturas para uso industrial, pero no tiene ningún sentido en absoluto si ese uso agota la oferta existente.
Los estudios han indicado el notable poder de las especies marinas de renovarse si son dejadas en paz por períodos de tiempo relativamente cortos. Otros factores son, por supuesto, el impacto de la contaminación química o acidificación de los océanos sobre la salud general de la cadena alimentaria marina, pero la sugerencia es que si fuéramos a declarar una moratoria de la pesca a escala industrial, por un período de cinco años, por ejemplo, mantendríamos la mayor parte del empleo relacionado con la pesca de hoy, produciríamos la mayor parte de la captura que hoy llega a mercado para el consumo humano, reduciríamos los costes de combustible de manera espectacular, reduciríamos los subsidios aún más dramáticamente, e invertiríamos en el futuro de la industria devolviéndole la salud, la diversidad y el suministro futuro sostenible.
¿Quién pierde? Los intereses de la harina de pescado, pero se pueden adaptar a través de la acuicultura, un crecimiento más rápido, una fuente más práctica de la oferta; los intereses de los fertilizantes, pero pueden buscar una fuente orgánica alternativa; las empresas pesqueras industriales pierden también, pero sólo a corto plazo, con la perspectiva de rentabilidad más consistente una vez que los peces se recuperen y se estabilicen en el futuro.
Pero, ¿quién gana? Todos lo hacemos. Al limitar la escala, aumentamos la eficiencia y el valor de la empresa pesquera mundial, una inversión en sentido contrario que genera mayor rentabilidad a través del ahorro, la fijación de precios, la eliminación de subsidios públicos, la continuidad del trabajo para la gran mayoría de los pescadores, la garantía de suministro a través del tiempo, y la salud de las comunidades donde viven los pescadores y consumidores.
Vamos a hablar de estos temas, y más, en futuras ediciones de la Radio Mundial de los Océanos.
A medida que la población mundial ha crecido, la demanda de alimentos ha aumentado, las tecnologías para una cosecha más eficiente han evolucionado, y nuestros sistemas naturales han sido explotados a una escala cada vez mayor. En este episodio de la Radio Océano del Mundo presentamos la reciente sugerencia del Dr. Daniel Pauly del proyecto Sea Around Us que esboza un plan simple para resolver el problema a través de un ajuste económico de escala.
About World Ocean Radio:
Peter Neill, Director of the World Ocean Observatory and host of World Ocean Radio, provides coverage of a broad spectrum of ocean issues from science and education to advocacy and exemplary projects. World Ocean Radio, a project of the World Ocean Observatory, is a weekly series of five-minute audio essays available for syndicated use at no cost by college and community radio stations worldwide. A selection of episodes is now available in Portuguese, Spanish, French, and Swahili. For more information, visit WorldOceanObservatory.org/world-ocean-radio-global.
Image: Boats cluster together in a Moroccan port.
Credit: Mike Markovina | Marine Photobank
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